Arrive... [ libre]

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Evangelline venait d'arriver dans la matiné apres un voyage de plus de deux heures. Elle revenait de Venise sa chere ville natale, où elle avait passé ses vacances avec ses parents. Mais elle avait habitude du trajet, en effet elle revenait pour sa troisieme année a Dolce Vita. Sa seule hate était de retrouver tout ses amies de sa classe de l'an dernier, ils s'etaient tellement bien amusé entre eux. Lorsqu'elle arriva dans le batiment, elle se sentie plongée dans une atmosphere calme, et agreable, c'etait ici que sa passion pour la photographie, avait pu evolué. Grace a ses professeurs qui lui apprenait chaque jours de nouvelles chose. Elle attrapa sa valise, et poussa la porte principale, il n'y avait pas grand monde dans les couloirs. Peut-etre était-elle la seule arrivée? Elle commença a paniqué legerement, elle espera ne pas s'etre trompée de jour pour la rentrée.

Apres avoir marché quelque pas, dans le lieux legerement sinistres, elle s'asseya sur les escaliers, pour se reposer un peu. Elle jeta un cou d'oeil a son protable, mais il n'y avait pas de petite information concernant un nouveau message. Elle était eule, et commençait a se sentir male, lorsque un bruit au bout du couloir se fit entendre...

Un sourire sur ses lèvres vermeilles, la démarche vive et dansante, les yeux pétillants de malice, le jeune homme venait de pénétrer dans l’enceinte de l’établissement d’une humeur joyeuse. Après un été à avoir passer son temps à travailler à la pizzeria il était content de se retrouver ici pour débuter une nouvelle année. Il avait du mal à croire que cela faisait déjà trois années qu’il étudiait la sculpture ici et que la quatrième débutait tout juste.

Vêtu d’un simple t-shirt et d’un jean délavé, il portait à la main son sac à dos qui contenait à peu près toute sa fortune avec sur le dos son éternelle amie, sa guitare. Enzo était un jeune homme simple, avec une véritable âme italienne. Il n’avait besoin pour vivre que d’un peu d’eau fraîche d’amour et de musique…

Il chantait gaiement un air italien qu’il connaissait par cœur depuis qu’il était tout petit et qui avait le on de mettre tout le monde d’une humeur dansante. En même temps qu’il avançait dans les couloirs de l’école, son regard émeraude se posait sur les différentes œuvres d’art qui ornait les murs de ci de là et qu’il connaissait déjà comme sa poche pour les avoir vu tous les jours depuis trois ans.

Tu abballe 'o roccorol
tu giochi al basebal '
ma 'e solde pe' Camel
chi te li dà? ...
La borsetta di mammà!

Tu vuò fa l' americano
mmericano! mmericano!
ma si nato in Italy!
siente a mme
non ce sta' niente a ffa
o kay, napolitan!
Tu vuò fa l' american!
Tu vuò fa l' american!

Au détour d’un couloir il s’arrêta net et son sourire s’agrandit. Sur les escaliers attendaient une jeune femme, première arrivée comme lui apparemment. Il la connaissait pour avoir gentiment participer à son bizutage l’année dernière. Elle était maintenant en deuxième année et n’avait plus rien à craindre…

« Buongiorno bellisima ! » lança-t-il en s’approchant d’elle.

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Evangelline regardait pour voir qui marchait dans le couloir, lorsqu'elle apperçut un de ceux qui l'avait bizuté l'année derniere. Genial pensa t-elle en elle meme, elle espera qu'il ne lui fasse rien subir aujourd'hui, ce qu'il ajouta apres confirma sa pensée. Elle se leva, et tapota sur son jean delavé la poussiere qui s'y était attaché, udrant les quelque minutes où elle était resté assise. Evy, essayait de se souvenir du nom du jeune homme, mais impossible, elle avait completement oubliée. Elle abandonna sa valise pres des escaliers, puis elle se dirigea vers lui.

Evangelline ne savait pas trop comment s'y prendre, si elle devait lui faire la bise ou pas, apres tout ils ne se connaissaient meme pas, mais ils frequentaient la meme ecole. Apres avoir hesité pendant un moment, elle se lança quand meme, et deposa un petit bisou sur chacune de ses joues, puis elle se recula aussitot de peur d'avoir fait une betise. Ses joues étaient devenue ecarlate, elle se resaisissa avant de repondre de son accent italien.

"Buongiorno, Com Stai?"

Dit-elle pour achever. Elle adorait sa langue maternelle l'italien, comme autre langue, elle avait choisit l'anglais, mais elle était moins douée. Elle repensa a la chanson qu'elle avait entendue, avant que le jeune homme arrive, elle le regarda un instant, en se demandant si c'etait lui. Puis elel songa tout d'un coup, qu'elle ne s'etait meme pas presentée, quelle impolitesse!! Enfin peut-etre connaissait-il son nom....

"Mi Chiamo Evangelline"

Enzo avait remarqué cet espèce d’appréhension qui avait envahi la jeune femme quand il était apparu. Il espérait seulement qu’elle ne lui tiendrait pas rigueur de cette petite farce qui n’avait rien eu de méchant. Chaque élève à son arrivée ici y passait c’était une coutume qui remontait à l’ouverture de l’école. Ce n’était en plus jamais rien de trop méchant. Elle avait fait un plongeon dans la piscine mais ils avaient bien veiller à ce que rien de fâcheux n’arrive.

Mesurant plus d’1m80 il se pencha légèrement quand elle s’approcha de lui pour lui faire la bise et un sourire amusé se peignit sur ses traits quand elle se mit à rougir légèrement. Plutôt à l’aise avec les autres il se posait beaucoup moins de questions quant à l’attitude qu’il devait adopter vis-à-vis d’eux. Son tempérament d’italien sans doute…

Bene, e lei ?

Il se contenta d’hocher la tête quand elle se présenta, se souvenant de son prénom bien qu’il n’ait fait que la croiser en de rares occasions. Le jeune homme possédait une mémoire et une intelligence hors norme et il lui arrivait rarement d’oublier un visage… ce qui visiblement n’était pas son cas…

Mi Chiamo Enzo… répondit-il en laissant tomber son sac à ses pieds.

J’ai bien l’impression que nous sommes les premiers arrivés… ajouta-t-il son regard émeraude plongeant dans celui de la jeune femme.

[ Laughing

mes compétences en italien ne vont pas plus loin]

Beth descendait gaiment les escaliers qu'elle avait monté quatre à quatre quelques minutes auparavant, juste pour le plaisir d'aller se pencher sur la rambarde du premier étage. Ses vacances lui avaient parues interminables, auprès de sa grand-mère qui lui demandait à longueur de journée de "jouer une petite ballade chantante" juste pour le plaisir de l'entendre. Oui, Bee aimait sa grand-mère, mais lorsque l'on a 18 ans, et même si le violon représentait sa vie, elle aurait préféré aller profiter du soleil d'Oxford en errant dans les rues anglaises pour s'imprégner de ses racines...

Elle fixait le boût de ses ballerines blanches qu'elle avait nouée autour de ses chevilles alors qu'ils disparaissaient de temps à autres sous les pans de sa robe fleuries qui suivait ses mouvement. Ses cheveux dorés attachés en une queue de cheval rapide, elle arborait un léger hâle caramel, obtenu tant bien que mal à Oxford, mais il n'était sûrement pas aussi réussi que celui de...

"KYAHAAAAAAAAAAAAAA," hurla-t-elle en courant pour sauter sur Enzo, accrochant ses bras autour de son cou et s'y agripant comme une grenouille. Elle déposa un gros baiser sonore sur la joue du jeune homme avant de faire cesser ses souffrances et de descendre de son perchoir.

"Tu piques..."

Elle le regarda avec malice avant de l'enlacer de nouveau, le serrant aussi fort que ses bras pouvaient le lui permettre. Elle était penchée en arrière, contrainte à cela par la taille d'Enzo, et la pointe de ses pieds se décollait presque du sol. Mais elle ne souffrait aucunement, tout le monde était au courant de sa souplesse.

Lorsqu'elle se décolla de l'Italien, elle se rendit compte qu'il était en pleine conversation avec une fille de la même année qu'elle. Soudainement honteuse de les avoir interrompus, elle esquissa un sourire tendu suivi d'un petit rire, avant de coincer ses mains dans son dos.

"Salut Evy..."

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Evangelline souria, il avait ce petit accent italien tres craquant, enfin, il l'avait quand meme bizuté, et elle s'en souviendrait toujours. Elle retourna sur les marches pour s'asseoir, le voyage en train l'avait fatigué, et ses jambes lui faisait horiblement mal. Elle regarda autour d'elle, il avait raison, ils étaient seuls pour l'instant, enfin les autres n'allaient surement pas tarder, il n'etait que 9h apres tout. Vivement que les cours reprennent, la photographie lui manquait, elle avait hate de montrer toute celle qu'elle avait fait a son professeur pour avoir son avis. Dailleurs, elle se demanda qui elle auarit cette année..

Evy sortie de sa reverie quand elle entendie un bruit a l'autre bout du couloir, elle se redressa pour voir qui c'etait, c'etait une fille de troisieme année comme elle. La jeune fille l'avait dejà croisé a la sortie de certain cours, notament la photographie. Elle s'appelait Beth, elle la regarda faire avec Enzo, ils devaient surement etre ensemble. Elle prefera ne pas regarder, elle n'aimait pas trop les couples, quand elle était seule, a vrai dire ils la demoralasait plus qu'autre chose enfin. Lorsque la denomé Beth, lui adressa la parole elle repondie poliment.

"Salut Beth, ça va?"

Enzo souriait à la jeune femme quand il entendit une cavalcade venir de l’autre bout du couloir. Il eut juste le temps de se retourner et d’ouvrir les bras pour recevoir la ballerine qui lui fonçait littéralement dessus. Un sourire mutin illumina son visage à la remarque de la petite brunette qui se transforma en un rire franc et communicatif. Depuis la fin de l’année dernière elle n’avait pas changer d’un poil.

Dès la première fois où ils avaient échangés quelques mots le courant été immédiatement passé entre eux et était alors née une solide amitié que leur passion commune pour la musique avait encore consolidée. Il n’était pas rare qu’il se retrouvent à être tout un petit groupe à jouer de la musique jusque tard dans la nuit, appréciant le fait de se retrouver ensemble mais aussi le plaisir de partager une passion commune, se laissant uniquement guider par le rythme envoûtant qui s’échappait de leur instrument et les rendaient plus vivants que jamais.

« Hey Bellissima… » fit-il en la gardant un instant contre lui, passant ses bras autour de son corps fin et élancé.

Quand elle eut enfin fini de le serrer comme si elle voulait l’étouffer il passa un bras autour de ses épaules, la plaquant contre lui, coupant net sa retraite honteuse, et se tourna à nouveau vers Evy qui s’était installée sur les marches de l’escalier. Les deux jeunes femmes étant de la même année il jugeait inutile de les présenter l’une à l’autre.

Il se sentait soudain un peu seul face aux deux demoiselle et redoutait que la conversation ne finisse par dériver sur le maquillage ou ce genre de trucs. Enfin il pourrait toujours le cas échéant se réfugier dans sa chambre et prendre possession de ses quartiers.

Zara était arrivée depuis une heure à peine, mais elle redescendait déjà les escaliers, armée de son éternel compagnon, pour s'offrir une petite balade dans les rues de Rome qu'elle n'avait pas vues depuis deux mois. Les gardes du corps de la famille qui avait monté ses cinq valises (quatre remplies de matériel photographique, une de vêtement) et vérifié qu'aucun tueur ne se cachait dans la penderie de sa chambre, l'avaient enfin laissée et étaient retournés dans leurs pénates, pour le plus grand plaisir de la jeune femme. Elle pouvait enfin respirer. Cet été encore, ses parents avaient été horripilants, lui demandant sans cesse comment étaient ses amis, si elle ne voulait pas en inviter certains et la pressaient pour connaître au plus vite son "fiancé". Oui, elle avait été obligée d'en inventer un pour avoir la paix...Mais c'était finalement une très mauvaise idée puisque ses parents voulaient à présent absolument le rencontrer...Au moins, à Rome, elle était assurée d'une certaine tranquillité côté famille.

En descendant, elle vit au loin Beth Langdon qui semblait voler au-dessus des marches de marbre. Discrètement, elle s'empara de son appareil et clic, prit une photo volée de cette jeune femme de dos qui semblait flotter dans les airs. Zéphora aimait beaucoup prendre Beth en photo sans qu'elle s'en aperçoive, car elle possédait une grâce naturelle et air mutin délicieux. Malheureusement, elle n'arrivait toujours pas à rendre cela en photo...Arrivant au dernier pan de l'escalier monumental, elle aperçut au loin Beth sauter dans les bras d'Enzo Maccio, qu'elle connaissait de vue. A côté d'eux, Evy Clarkson, tout sourire. La lumière du soleil du grand vitrail de l'entrée les illuminait de teintes chaudes qui contrastaient avec le froid du marbre blanc. Joli environnement, jolis personnages, cela ferait peut être une photo intéressante. Zara s'accroupit et se cacha derrière un des majestueux piliers qui donnaient accès à la rambarde de l escalier, et commença à mitrailler discrètement la scène.

Oui, toutes ses pensées, tous ses pas, tous ses actes étaient pour la photographie. Sa vie n'était que papier glacé et chambre noire.

"Plutôt bien," répondit Beth à Evangelline lorsqu'Enzo décida qu'elle devait rester et qu'il l'immobilisa contre lui. C'était aussi un peu pour ça que l'école Botticelli lui avait manqué... Cette ambiance si particulière, cette proximité qu'elle avait avec de nombreuses personnes et qu'elle n'aurait jamais ailleurs. Alors qu'à Oxford elle n'était qu'une partie d'elle-même, à Rome elle pouvait être entière et on l'accepterai toujours ainsi. "Et toi ?" renvoya-t-elle à l'étudiante, accompagnant sa question d'un sourire sincère.

Elle glissa sa main droite dans une poche arrière du pantalon d'Enzo, laissant pendre son autre main pendant qu'elle penchait son visage sur la droite, avec cet air malicieux qu'elle arborait souvent. A ses côtés, elle sentit qu'Enzo commençait à s'agiter, elle commençait par bien le connaître, et il risquait de s'échapper prochainement si par malheur la conversation ne l'intéressait pas. Mais ce n'était pas le cas pour l'instant, et Bee pouvait continuer de monopoliser la conversation pendant quelques temps encore.

"Les cours de photographie reprennent bientôt, j'ai hâte de voir quel sera le programme !" lança-t-elle pour démarrer la conversation avec Evangelline. Elle ne la connaissait pas vraiment, elle était juste une fille avec qui elle papotait de temps à autres, mais elle n'était pas comme si elle avait été une de ses meilleures amies. A bien y réfléchir, Bee comptait plus d'amis hommes que femmes...

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Evangelline les regardait toujours sans trop rien dire, elle était plutot discrete comem fille, et ne vivait que pour sa passion. Dommage qu'elle n'avait pas un appareil photo sous la main, sinon, elle les aurait pris tout les deux, et aurait pu faire de beaux montages, enfin, on disait tellement de choses que l'on ne faisait jamais. Lorsqu'elle apperçue quelqu'un derriere une des collones du couloir, elle pencha sa tete sur le côté pour essayer d'apercevoir qui c'etait et elle reconnut son amie Zephora, qui adorait la photographie.

Elle avait envie de la rejoindre, ce qu'elle n'allait pas tarder a faire. De toute façon, le petit couple ne se souçiait pas trop d'elle. Ils étaient bien trop occupé ensemble, elle ne pouvait pas leur reprocher, elle aurait surement été pareille dans leur situation, bien que cela ne lui été jamais arrivé. La jeune fille, leur fit un sourire poli, avant de repondre a Beth, pour s'empresser d'aller voir Zephora.

"Oui, je me demande qui sera notre prof'. Je vais vous laisser"

Elle leur adressa un petit signe de la main, puis elle recupera son sac, et sa veste, pour aller voir son amie, toujours deriere sa collone. Elle esquissa un petit sourire, avant d'ajouter toujours avec son air accuiellant.

"Hey Zephy, ça va ?"

Bee lança un regard faussement mauvais à Enzo, qui comme à son habitude, faisait fuir les filles Lui donnant un coup de coude bien senti dans les côtes, elle lui tira la langue avant de lui dire avec un air de reproche mal imité :

"Et voilà, tu l'as encore rebuté..." Son visage changea soudain d'expression, se teintant d'une lueur mutine qui présageait l'idiotie qu'elle allait sortir, et qu'elle ne pourrait de toutes façons pas retenir. "C'est parce que t'es pas rasé !" Ses lèvres s'étirèrent en un large sourire forcé où se mêlaient sadisme et moquerie. Comme elle le connaissait, elle contra une éventuelle réplique en lui donnant un coup de poing dans les abdos, se faisait plus de mal qu'autre chose... Connaissant la plastique grecque d'Enzo, elle aurait pu le prévoir

La jeune fille fit le tour de son meilleur ami, ignorante quant aux rumeurs qui pouvaient bien circuler vis à vis de leur relation. Ils n'avaient été qu'amis et le resteraient à jamais. Rien que l'idée de sortir avec Enzo lui retournait le coeur. A vrai dire, ils avaient organisés pas mal de concours débiles tous les deux, comme le concours du plus long lancer de noyau en crachant, et il lui apparaissait plutôt comme un super pote qu'un petit-ami éventuel. Erk.

Une fois derrière lui, elle ne lui laissa pas le temps de se retourner et lui grimpa dessus, ses jambes de chaque côté de la taille du jeune homme, entourant son bras droit autour de son coup pour ne pas tomber en arrière. Ainsi installée, elle lui hurla dans l'oreille, ne faisant pas attention au fait que tout le monde dans le hall l'entendrait dire une bêtise de plus.

"Allez mon fougeux étalon, montre-moi ta chambre ! YAHAAAAAAA !"

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