Nom : Fiorentini
Prénoms : Zéphora Maria Anna-Giulia (nommée ainsi en référence à la Zéphora peinte par Botticelli sur un des plafonds de la chapelle Sixtine…Un signe prémonitoire ? Toujours est-il que ses parents aiment ce grand peintre…et Proust également ^^)
Surnom : Zara le plus souvent mais aussi Zora, Zee et Zéphie (elle déteste ce dernier, seule sa mère a le droit de l’appeler ainsi…ne vous avisez donc pas de l’utiliser ou vous encourrez son courroux)
Âge : 20 ans
Lieu de Naissance : Florence, Italie
Origines : Italiennes
Langues parlées : Italien, sa langue maternelle mais aussi, de par son éducation, le français, l’anglais et l’allemand
Niveau d'étude : cinquième année
Etudes principales : Photographie
Talent : Les paysages (son point faible : les portraits)
Etudes secondaires : Ecriture
Aptitudes : Zéphora est douée en photographie, bien sûr, mais elle s’intéresse également à toutes les autres formes d’art, et plus spécifiquement à la peinture, au dessin et à la sculpture. C’est pourtant l’écriture qu’elle a pris en enseignement secondaire, ses dessins ressemblant davantage à des gribouillages d’enfant qu’à du Vermeer ou du Renoir. C’est à l’école Botticelli qu’elle s’est découvert un grand intérêt pour l’étude de la littérature et elle se débrouille dans la rédaction de courts textes de prose sur différents sujets. Outre cela, Zara excelle dans la pratique de différents sports, de par ses années d’étude dans une pension suisse qui érigeait le sport comme moyen de développer le corps et l’esprit sainement. Elle aime plus particulièrement l’équitation, la natation et le tennis. Enfin, chose plus étonnante, elle a aussi pratiqué l’art de la chorale (pension suisse…) et possède donc un assez joli timbre de voix.
Histoire :
Issue d’une famille de riches notables florentins, Zara n’a jamais eu à se soucier de ce qu’elle mangerait le lendemain. Elevée au cœur de la plus belle ville du monde (selon elle), elle a toujours côtoyé le milieu artistique et, toute petite, développa un goût prononcé pour la peinture. Enfant, elle tenta même de prendre des cours de dessin, espérant pouvoir entrer plus tard à l’école Botticelli dans la section peinture mais ses professeurs se découragèrent au bout d’une dizaines de leçons. Non, vraiment, elle n’avait aucun talent… Ce fut, pour la petite Zéphora le premier cuisant échec. Et à vrai dire, ce fut bien là le seul.
En effet, la famille Fiorentino ne tolère pas l’échec et la petite Zara essaya, entre 7 et 10 ans toutes les activités possibles et imaginables afin de trouver celle dans laquelle elle brillerait : sculpture, musique, équitation (polo), danse, claquettes, mime, théâtre, chant... Si elle se débrouillait plus ou moins bien dans la plupart de ces activités, c’est dans la photographie qu’elle se révéla. En effet, elle comprit bien vite que cet art, trop souvent dénigré, n’était pas si éloigné de l’art royal, la peinture : dans les deux cas, il s’agit de rendre compte plus ou moins subjectivement de la réalité, c’est à dire de faire transparaître aux yeux d’autrui la réalité telle que l’artiste la ressent. Zara se jeta donc à corps perdu dans cette nouvelle discipline, et se passionna davantage dans l’art du paysage. Elle passait des heures, armée de son appareil photo, dans le domaine familial à photographier papillons, fleurs et arbres. Elle trompait ainsi son ennui et sa solitude, n’ayant aucun ami autre que ses gouvernantes et précepteurs…Mais ne croyez surtout pas que l’enfance de Zéphora a été d’une quelconque manière malheureuse : qui oserait dire que vivre dans le luxe et la beauté toute sa vie est difficile ? Certes, ses parents n’étaient et ne sont pas très présents, mais ils étaient aimants et ont toujours souhaité le meilleur pour leur fille. De plus, Zara a toujours considéré que de ne pas s’attacher aux gens était une force, un moyen d’être toujours libre.
A douze ans, ses parents décidèrent néanmoins qu’il était temps pour elle de la confronter aux « réalités de la vie » et l’envoyèrent dans une luxueuse pension suisse pour enfants de riches, Sternberg (« réalités de la vie » très relatives donc…). Le but officiel était de la sociabiliser un petit peu, le but officieux, de lui trouver un mari digne de ce nom…on ne mélange pas les torchons et les serviettes tout de même, Zara devait trouver un mari de sa condition…A Sternberg, Zéphora ne trouva pas de mari mais quelques amis. Ou plutôt, des camarades. Elle sympathisait avec beaucoup de gens, mais prenait soin de ne s’attacher à personne. Un électron libre en somme, que l’on appréciait. Les garçons surtout. Il faut dire que la jolie jeune fille ne passait pas inaperçue à Sternberg, mais elle ne s’intéressait nullement à ceux qui la courtisaient, toute occupée à ses photographies. Son seul objectif était d’entrer à l’école Botticelli, pour parfaire son art. Et elle y réussit haut la main car, rappelons le, la défaite n’est pas permise dans la famille Fiorentino.
Elle y passa quatre agréables années, faisant connaissance peu à peu avec tout le monde, sympathisant à l’occasion mais sans développer de véritable amitié, toujours accaparée par la quête infinie de la « photo ultime ». Car en effet, une ombre subsiste à ce tableau idyllique (non, ce n’est pas du tout le manque de relation amoureuse) : Zara est toujours incapable de réaliser des portraits d’autrui, comme si son application à ne pas avoir de liens réels et proches avec les autres l’empêchait de transpercer l’âme de ces derniers à travers son objectif, de rendre leur être sur du papier glacé. Pour cette cinquième année, c’est là son défi : réussir à faire un portrait de quelqu’un. Et dieu seul sait que les Fiorentini ne connaissent pas l’échec…
Caractère : Zéphora n’a pas hérité du mauvais caractère que l’on attribue d’ordinaire aux petites filles uniques pourries gâtées. Sa gentillesse n’est pas feinte mais elle relève surtout d’un désir profond de tranquillité : si elle n’embête personne et est d’une humeur égale avec tout le monde, personne ne l’embêtera en retour et elle pourra vivre sa vie en toute quiétude. Cette aspiration à la sérénité et a la liberté a toujours conduit ses actes et son être : sa douceur, sa discrétion et son attachement à n’être dépendante de personne découlent de cela. Néanmoins, elle est parfois capricieuse et butée, et se débrouille pour toujours obtenir ce qu’elle veut, peu en importe les moyens à déployer pour atteindre son but. De plus, si on l’attaque sur un sujet sensible, elle peut se révéler particulièrement désagréable (elle n’est pas italienne pour rien : dans sa famille, son sens de la répartie et ses colères aussi soudaines que violentes sont légendaires).
Apparence : Si elle avait été blonde, le visage de Zéphora aurait été à l’image de celui de la Vénus de Botticelli : ses traits sont, à l’instar de l’Idéal de la beauté peint par le grand maître, purs et délicats. Ses grands yeux noisette en forme d’amande encadrent un nez fin et droit. Sa bouche d’un rose frais, charnue et bien dessinée, laisse découvrir un sourire aussi éclatant que doux. Son visage ovale est entouré par des cheveux bruns qui tombent en cascade le long de ses épaules. Plutôt petite (1m60), Zara compense ce qui pourrait être un défaut par un corps fin et élancé. Elle a longtemps conservé des formes d’enfant mais depuis son arrivée à l’école Botticelli, elle s’est physiquement transformée, acquérant de jolies formes féminines. Zéphora possède la grâce raffinée des jeunes filles de bonne famille élevées dans la rigueur morale et corsetées par les règles, et qui se sont peu à peu épanouies au contact « des réalités de la vie ».
Ce qu'elle aime : Zara aime toutes les formes d’art, le sport bien sûr, et adore pratiquer plusieurs langues, notamment l’allemand dont elle apprécie la riche culture mal aimée et mal connue. Voyager fait également partie de ses activités favorites, que ce soit une petite balade dans Florence, un trekking dans le désert de Gobi ou encore une folle chevauchée dans la pampa. D’un point de vue culinaire, la cuisine italienne est évidemment sa préférée, même si elle ne dénigre pas la cuisine française et son fameux bœuf bourguignon. Enfin, côté vestimentaire disons que si elle est parfois obligée de porter du Gucci ou du Dolce & Gabbana (des amis de la famille…), le jean et le bon vieux débardeur restent ses plus fidèles alliés. De toute façon, un rien l’habille.
Ce qu'elle déteste : Elle déteste par dessus tout être dérangée quand elle travaille sur des photos ou quand elle se promène à la recherche de photos à prendre. De même, elle n’aime ni toutes ces pimbêches accros à la mode, à la recherche du mari parfaitement riche qui pourra combler tous leurs désirs vestimentaires, ni tous les machos que l’on peut rencontrer *parfois* en Italie. Paradoxalement, alors qu’elle a vécu dans le luxe toute sa vie, Zara ne souhaite qu’une vie simple. (simplicité toute relative encore une fois…disons qu’une fermette dans la campagne italienne ou suisse, avec chevaux et beaux paysages, lui « suffirait »…)
Signe particulier : Elle est gauchère.
Avatar : Natalie Portman