Never mind... [R.]

Nuit au ciel étoilé, rien de tel pour décompresser. Lauren ne travaillait pas cette nuit là au Cipolla, un soir de repos dans toute la semaine, elle en profitait pour aller admirer les étoiles. Il devait être environ minuit, l’école été silencieuse et vu qu’on était dimanche le Cipolla fermerait tôt à défaut de clients, les dimanches c’était toujours la même rengaine. Enzo devait être en train de passer le balais à l’heure qu’il est, elle devait guetter l’heure, elle n’avait aucune envie de retrouver en face à face à son ami.

Elle ne lui avait pas vraiment reparlé depuis le dîner al Notte d’Oro, dîner qui avait pris la tournure d’une film porno sous la table. Lauren n’avait biensûr aucunes preuves mais les mains dissimulées sous la table, les visages rougissants, puis ensuite le départ précipité d’Enzo et Beth voulait tout dire sur la manière dont ils avaient terminé la soirée. Il n’y avait pas à dire que Lauren était écœurée par l’attitude d’Enzo, lui qui était normalement si charmant et romantique prenait à présent Beth pour un jouet sexuel, comme si elle n’était là que pour soulager Monsieur l’italien. Et Beth, son amie Beth qui en fait ne valait pas mieux qu’Enzo vu tout ce qu’elle le laissait faire d’elle. Les deux avaient donc perdus toute leur dignité.

Jetant un dernier regard aux étoiles éparpillées dans le ciel, Lauren se leva pour rejoindre sa chambre. Et là, surprise, elle cherchait à éviter cette situation depuis des jours au Cipolla, ne lui adressant la parole que pour dire les commandes des clients, l’évitant plutôt habilement même si il devait sentir qu’elle ne voulait pas lui parler.
Et le voilà face à elle quelques mètres plus loin, l’air penaud, la regardant d’en dessous comme un petit garçon timide qui attend de se faire gronder. Lauren n’avait pas envie de le gronder, pas envie de parler avec lui, après tout il faisait ce qu’il voulait…
Leurs regards se croisèrent et ne se lâchèrent plus. Celui de Lauren était vide de tout sentiments, celui d’Enzo exprimait la volonté de lui parler. Elle baissa la tête et avança vers lui. N’importe qui aurait pu croire qu’elle s’approchait pour lui parler, mais ce n’était pas le but de Lauren, elle se contentait simplement de rejoindre la porte derrière Enzo.
Elle était à quelques centimètres de lui sur sa gauche quand soudain…

Cela faisait trop longtemps qu’elle cherchait à l’éviter, trop longtemps qu’elle le regardait avec une lueur dans ses yeux qu’il n’appréciait pas et qui le faisait se sentir comme le dernier des enfoirés. Or il ne comprenait pas ce qui pouvait bien lui faire penser ça. Après tout ce qui se passait entre lui et Beth ne la regardait pas mais surtout, n’avait rien de honteux. Ils passaient du bon temps ensemble, appréciant mutuellement la compagnie de l’autre. Rien de réellement méchant en somme, bien au contraire.

Il jeta un dernier coup d’œil au restaurant et voyant que tout était en ordre, il ferma l’établissement à clé, fourra les mains dans ses poches et repris le chemin de l’école d’un pas traînant, son regard émeraude fixé sur le bout de ses chaussures. C’était décidé, il fallait qu’il lui parle, et cette fois-ci, il ne la laisserait pas s’enfouir à nouveau… Il fallait qu’ils mettent les choses au clair…

Il monta les marches de l’entrée quatre à quatre, sa course nullement freinée par un étudiant. A cette heure-ci ils avaient déjà pour la plupart regagner leur chambres ou alors passés la soirée en centre-ville ce qui faisait du campus un endroit des plus calmes. Lentement, il traversa le couloir, passant devant la porte qui menait à l’atrium quand son regard accrocha une silhouette connue. Il fit demi-tour et passa la tête par l’entrebâillement de la porte. Il ne s’était pas trompé, Lauren était bien là, seule, chose plutôt rare car elle était toujours fourrée avec Andrew.

Il s’avança dans la petite cour, attendant le meilleur moment pour engager la conversation ou plutôt cherchant ce qu’il pourrait bien lui dire. Quand elle fit volte-face, le visage toujours dur et sévère, il sentit le rouge lui monter aux joues. Autant parce qu’il s’en voulait d’être la cause de cet énervement que parce lui revenait par brides des moments de ce fameux après-midi.

Quand elle s’avança ers lui, il crut qu’elle était disposée elle aussi à discuter mais elle évitait soigneusement d’attarder son regard sur lui. Quand elle ne fut plus qu’a quelques pas de lui, il était évident qu’elle allait le contourner et passer son chemin sans demander son reste.

« Lou… » Il avait volontairement utilisé le surnom qu’il était seul à utilisé… Avec délicatesse il lui saisit le bras et chercha son regard.

« Prego… »

Enzo lui attrapa délicatement le bras en utilisant ce petit surnom si attendrissant qu’elle détestait au début, mais qu’elle avait appris à aimer. L’accent italien d’Enzo donnait une tonalité charmante et chantante à ce petit surnom qui en fait n’était pas si moche que ça…
Lauren s’arrêta, elle ne le regarda pas lorsqu’il chercha son regard et qu’il lui parla. Ses yeux étaient fixés sur le sol d’un côté elle voulait lui dire tellement de choses mais d’un autre elle n’arrivait pas à s’y résoudre se répétant inlassablement que ce n’était pas ses oignons, qu’elle devrait se faire à l’idée complètement inattendue qu’Enzo n’était pas aussi célibataire qu’elle le pensait.

Il la suppliait sans dire de quoi, mais Lauren pouvait deviner toutes les phrases qu’il avait envie de lui dire rien qu’au son de sa voix « Regarde moi », « Parle moi », « Ecoute moi », peut être même « Pardonne moi ». Elle ne savait pas quoi faire tirailler par l’envie de lui dire tout ce qu’elle avait sur le cœur, l’envie de fuir cette situation si déboussolante qui la mettait dans un état presque dépressif, l’envie de gifler Enzo pour lui faire reprendre ses esprits pour qu’il se rende compte qu’il agissait comme un goujat, lui qui l’avait fait croire en l’amour en lui présentant Andrew, lui qui était un jeune homme si charmant et respectueux, à présent il n’était qu’un sale porc comme la plupart des garçons.

« Lâche-moi s’il te plaît » dit elle dans un souffle tout en se dégageant de la prise d’Enzo.

Elle reprit son chemin vers la porte de l’atrium qui donnait sur le hall et juste avant de la franchir elle se retourna vers Enzo, croisant pour la première fois son regard émeraude.

« Comment peux-tu faire ça ? » lança t’elle à voix basse dans un mélange d’incompréhension et d’indignation. « Non… Never mind, laisse tomber » ajouta t’elle juste avant de se retourner une nouvelle fois avec l’intention de quitter ce lieu.

Enzo retint avec peine un soupir. Il savait Lauren têtue et cela l’avait toujours fait sourire. Mais il ne savait pas qu’elle l’était au point de totalement l’ignorer et de le juger sans même essayer de le comprendre. Elle semblait presque le détester à présent ce qui lui causait une immense douleur. D’autant plus qu’il ne pensait pas mériter un tel traitement de sa part. Il n’avait rien fait pour.

Il hésita un instant avant de la lâcher, car elle se sauverait une fois de plus, évitant le face à face, évitant d’essayer de lui expliquer ce qui la troublait tant depuis quelques jours et qui la rendait si agressive, tellement éloignée de la petite Lauren qu’il appréciait tant. Mais elle se dégagea de son emprise, et il ne fit rien pour la retenir, l’énerver plus qu’elle ne l’était n’était pas une bonne solution.

« Lou… » murmura-t-il une nouvelle fois.

Il ne sut si c’était l’utilisation de son surnom, ou tout simplement les premiers signes d’une brèche dans sa carapace mais une fois arrivée prés de la porte elle fit volte-face et lui fit face à nouveau, osant le regarder dans les yeux pour la première fois depuis longtemps. Il esquissa un faible sourire qui s’estompa aussitôt quand elle se mit à parler.

« Quoi ? Faire quoi ? » demanda-t-il

En quelques enjambes, il la dépassa. Il se posta face à elle, lui faisant barrage de toute sa stature. Il mesurait pas loin d’1.90 m et avait une musculature imposante qui le distinguait facilement de ses autres camarades. Pourtant il n’en faisait jamais étalage. Enzo était un monstre de douceur.

« Non dis-moi… »

Elle pouvait bien l’insulter de tous les noms, au moins il finirait par savoir ce qu’elle pouvait réellement lui reprocher. Elle pouvait même le gifler si l’envie lui prenait, évacuant ainsi toute la rancœur qu’elle semblait avoir accumulé. Mais elle ne pouvait pas continuer à l’ignorer…

« Dis-moi… » dit-il à nouveau.

Sans retenue aucune…

Elle soupira en fermant les yeux d’exaspération quand il se posta face à elle, lui faisant ainsi barrage pour ne pas qu’elle file. Ce garçon était une vraie tête de mule quand il s’y mettait, c’était craquant à vrai dire… mais néanmoins exaspérant au plus haut point ! Il demandait à savoir… Savoir ce qu’il avait fait pour que Lauren lui en veuille autant. Elle se demanda s’il le faisait exprès ou pas, avait il déjà oublié ce qui c’était passé dans la chambre puis ensuite au restaurant. Ou alors était-ce si normal pour lui qu’il n’y accordait pas la moindre importance ? Lauren sentit la colère montait en elle. Elle se retourna et revint sur ses pas. Une fois au centre de la pièce elle s’immobilisa et prit la parole sans se retourner.

« Tu as un tel culot Enzo… J’aurais jamais cru ça venant de toi. » lança t’elle d’une voix claire qui trahissait quelques peu l’agacement de la demoiselle. « Comment peux-tu me demander ce que tu as fait bon sang ?! » ajouta t’elle en se retournant brusquement.

Elle soupira pour évacuer cette colère qui semblait l’assaillir et se passa une main dans les cheveux.

« Comment pouvez-vous faire ça ? Vous servir l’un de l’autre juste pour réaliser je ne sais quels fantasmes sexuels ! Je te croyais pas comme ça Enzo, je te croyais bon, respectueux, romantique et là je me rend compte que tu n’es rien de tout cela ! Tu es un mec comme les autres qui ne pense qu’au sexe, qui prend les filles pour des objets ! Tu ne t’es jamais dit que c’était malsain ce que tu faisais ? Tu ne t’es jamais dit que ça te mettais au même niveau que tous les mecs qui sont en taule pour avoir violé je ne sais qui ! Pour pas mal ça commençait par une petite partie de jambes en l’air avec leur amie de temps en temps, mais attention sans sentiments aucuns ! Et puis après la fille se trouve un vrai petit-ami, qui n’est pas là que pour la sauter et le gars ne supporte pas de ne plus pouvoir rien faire avec elle ! Il veut la forcer et ça se termine en viol ! Comment crois-tu que je puisse cautionner ça Enzo ?! »

Le silence s’abattit dans la pièce. Lauren était essoufflée, elle avait parlé vite et fort, se laissant entraîner par ses émotions, se libérant du poids des paroles au fur et à mesure qu’elle sortait les phrases qu’Enzo recevait en plein visage.

Enzo écouta Lauren déverser toute sa colère contre lui sans souffler mot. Mais à mesure qu’elle parlait, il blêmit, avant de sentir une poussée de colère l’envahir. Qu’elle ne soit pas très d’accord avec la relation qu’il entretenait avec Beth était une chose mais qu’elle le prenne pour je ne sais quel dérangé en était une autre.

Il attendit qu’elle en est fini avec ses horreurs pour la toiser de toute sa hauteur et son regard, d’ordinaire si limpide et si avenant n’avait plus rien d’amical au point qu’il avait pris une teinte proche du noir dans laquelle ne filtrait que quelques éclats émeraudes. Il détourna le visage de la jeune femme et serra les poings. Il aurait largement préféré qu’elle le gifle ou même qu’elle continue à l’ignorer plutôt qu’elle ne lui fasse un portrait aussi peu glorieux de lui-même.

Il ne comprenait pas ce qu’elle reprochait à sa relation avec Beth. La jeune ballerine était largement consentante, n’avait pas de petits amis et contrairement à ce que l’on pouvait croire, il ne se servait pas d’elle. Leur amitié était d’ordre fusionnelle, proche de ce que deux amoureux pouvaient ressentir mais en même temps totalement à l’opposée. Il n’aurait su l’expliquer mais il comprenait Beth aussi bien qu’elle le comprenait et e faisait que lui apporter ce qu’elle demandait.

« C’est ça… » finit-il par murmurer.

« C’est l’image que tu as de moi…»

Il avait eu tort… Il n’aurait pas du lui parler tout compte fait. Si elle était en mesure de le croire capable de tel chose c’est que finalement elle ne le connaissait pas aussi bien que ce qu’elle pensait. Enzo avait peut-être une façon un peu spéciale de fonctionner, mais jamais, jamais il ne s’était servi de qui que ce soit. Et jamais il n’avait considérer Beth comme un objet, chose qui ne risquait pas de changer…

« C’est ça… » ajouta-t-il une fois de plus, une touche d’ironie perçant à travers ses propos.

Il tourna les talons, bien décidé à fuir cette furie.

Enzo était blême. On aurait presque pu croire qu’il se sentait malade, mais rien qu’en regardant ses yeux on savait qu’il n’était pas mal en point. Il jetait à Lauren un regard emplit de colère, de tristesse et peut être même un semblant de haine.
Il tourna la tête et murmura deux mots qui frappèrent Lauren en plein cœur. Ce n’était pas des paroles visant à lui faire du mal pas comme ce que Lauren venait de lui balancer, Enzo n’était pas un garçon méchant. Même quand on s’attaquait à lui, il essayait toujours de garder son calme alors que Lauren avait un caractère explosif : un volcan endormi…jusqu’à ce qu’il se réveille.
Elle se demanda si elle n’y était pas allée un peu fort, si elle n’avait pas dépassé les limites, mordu la ligne blanche. Enzo était son meilleur ami et elle venait de le blesser volontairement. Il reprit une nouvelle fois la parole, Lauren ne savait plus quoi dire, tout se bousculait dans sa tête.

* Non, ce n’est pas ce que je pense de toi et tu le sais bien. Tu es mon meilleur ami, je sais que je peux compter sur toi nuit et jour, comme toi tu peux compter sur moi. Depuis que je te connais tu as toujours été là pour me prendre dans tes bras et essuyer mes larmes quand j’avais des coups de blues, tu as toujours été là pour m’écouter et me conseiller pour Andrew, et même si tu lui racontais tout ce que je te disais sur lui j’avais et j’ai toujours une confiance aveugle en toi. Je t’aime très fort tu es comme mon grand frère, tu as pris son relais depuis que je suis loin de chez moi. Je t’ai mis sur un piédestal depuis que je te connais et je me rends compte que tu n’es pas cet idéal que je m’étais mis en tête. Je pensais que tu ne me décevrais jamais et pourtant tu m’as déçu, mais en vérité ça ne fait que renforcer l’estime que j’ai pour toi. Je te croyais infaillible mais je me rends compte que toi aussi tu fais des conneries comme tout le monde, que toi aussi tu as besoin de conseils, que toi aussi tu as tes propres failles. *

Les mots ne sortirent pas de sa bouche, pourtant cela aurait sûrement arrangé les choses. Elle resta silencieuse, regardant un Enzo déchiré, tout comme elle. Elle souhaitait tellement aller le prendre dans ses bras pour s’excuser, lui dire qu’elle ne pensait pas la moitié de tout ce qu’elle lui avait dit, lui dire que c’était la colère qui avait parlé, le fait qu’elle ne comprenait pas pourquoi il faisait ça. Mais aussi le fait qu’elle était extrêmement surprise de le voir avec une fille, lui qui était un célibataire pur et dur, et le fait de le voir avec Beth ce jour là (même si elle adorait cette fille) la rendait presque folle. Le garçon qu’elle aimait comme un frère couchait avec une fille qui ne lui convenait pas celon Lauren. Elle agissait telle la petite sœur trouvant qu’aucune filles ne méritent son grand frère et ainsi en jouant comme ça, elle espérait pouvoir faire changer les choses, néanmoins, il semblait qu’elle les avait aggravé. Pourtant par fierté ou par timidité elle n’osait pas avouer tout ce qu’elle pensait à Enzo.
Il se retourna, prêt à partir.

« Enzo ! » l’appela t’elle d’un ton suppliant « Je t’en prie, arrête ça, je ne sais pas ce que ça t’apporte, mais je sais qu’au fond de toi, tu ne le veux pas, tu ne veux pas être catalogué comme ça. »

Il lui tournait le dos, comme si le simple fait de ne pas la regarder pouvait effacer les propos qu’elle avait eu envers lui. Mais chaque mot résonnait dans son esprit et le frappait aussi violemment qu’un poignard en plein cœur. Elle avait dépassé les limites et s’était mêlée de quelque chose qui ne la regardait absolument pas, se permettant même de les juger. De quel droit ? Comment pouvait-elle se prétendre garante de la conduite à adopter ? Comment pouvait-elle prétendre savoir mieux que lui ce qui lui correspondait ? Ce qu’il lui fallait ?

Le pire était sans doute qu’elle ait une si piètre opinion de lui et qu’elle puisse le croire mal intentionnée envers Beth. Il savait les deux jeunes femmes amies mais ne comprenait pas cet acharnement à lutter contre une situation que même la principale intéressée trouvait à son avantage. Il stoppa en entendant sa voix et ignorant de la prière qui perçait à travers ses propos, il refusa de lui faire face à nouveau et se contenta de murmurer, d’une voix à peine audible.

« J’ai besoin d’elle… Tout comme elle a besoin de moi… Et…»

Il secoua la tête. Il aurait voulu ajouter « reste en dehors de ça » ou des tas d’autres phrases tout aussi plates et sans sens mais cela n’aurait servi à rien. Lauren était du genre têtue et quand elle avait une idée en tête, elle s’arrangeait toujours pour que les autres finissent par adopter son point de vue, usant tour à tour de charme et de persuasion. Mais ce coup-ci ses paroles seraient vaines.

Sans se retourner, il franchit à nouveau le seuil de l’atrium, pièce dans laquelle il n’aurait jamais du entrer, mettant fin à une discussion qu’il n’aurait jamais du entamée et commença à longer les couloirs de l’école qui étaient à cette heure-ci désespéramment vides. Il fourra les mains dans ses poches et fixa le bout de ses pieds, ses cheveux ébènes tombant devant ses yeux et troublant son regard. Et dans son esprit défilait à nouveau la scène qui venait tout juste d’avoir lieu… Scène qu’il aurait préféré ne jamais connaître… Il lui fallait énormément de contrôle pour ne pas laisser exploser sa rage envers la jeune femme car elle venait de lui montrer une image de lui qu’il ne soupçonnait même pas.